Giacorode joue autant avec la matière que l'inspiration que porte les papiers. Il note ce qui lui passe par la tête dans ces manipulations agitées et habitées. « Le papier, je le martyrise, je l'insulte… »
Giacorode, en maître du collage, juxtapose des fragments de vies et de paysages, créant des mondes inédits où le réel et l'abstrait se rencontrent. À travers un travail minutieux de papiers déchirés et peints, il fait émerger des paysages vibrants, reflet d'une nature en perpétuelle évolution.
Giacorode transforme le papier en vecteur d’émotions, donnant vie à ses œuvres par un métissage subtil de matières. Abandonnant la touche du pinceau, il crée des paysages abstraits en superposant papiers et pigments naturels, explorant la nature et l’espace avec une gestuelle inspirée et minutieuse.
Stéphanie Lecomte raconte son histoire qui lui permet de trouver la quiétude et la lumière dans des horizons lumineux. Son parcours artistique ressemble à une symphonie, chaque étape marquant une note distincte dans une mélodie en perpétuelle évolution.
Jean Kittel, alchimiste des métaux, graveur de l'éphémère, révèle la beauté cachée dans la corrosion. Ses estampes sont des fenêtres ouvertes sur le temps qui passe, sur nos propres métamorphoses. L'art, comme la rouille, est une éternité figée.
Dans la peinture contemporaine de Patrick Baillet, les végétaux et éléments naturels prennent une place prépondérante. Contrairement à l’âge classique où ils se trouvaient en arrière-plan, ces arbres, feuillages et buissons s’affichent désormais en premier plan, presque comme des personnages.
Dans son atelier, la couleur danse au ras du sol. La toile tendue, le pinceau en main, l'artiste étend la folie créatrice. D'une toile vierge, Patrick Baillet explore autant l’infiniment petit que l’infiniment grand.
Michel Diaz lit le travail de Lena comme une représensation du monde fragile et provisoire, où nature et humain se confondent dans une quête de pérennité. Regarder ces images de l'intérieur, qui révèle la réalité sensible et éclairante du visible, au-delà des apparences et du néant.
Inspirée par un poème de Charles Baudelaire, Sophie Jouve puise l’inspiration d’une atmosphère féérique et fantasmée. Il s’agit d’un rêve où prédomine la description visuelle. On est entraîné dans un univers lumineux, merveilleux, onirique pour ensuite s’éveiller dans une réalité plus sombre.
Echange fluide et profond sur le travail de Sophie Jouve, son essence, sa technique, la liberté qui glisse sur la matière, la surprise des horizons diffus et la précision de ces cadrages ouverts vers l'infini.
Le texte exprime l’admiration de l’auteur pour la peinture de Sophie Jouve, qui lui rappelle la littérature de son enfance et nous offre une évasion poétique. Henri Zalamanski souligne la dimension spirituelle et éternelle de l’art qui résiste à la laideur du monde.
Une plongée dans l'atelier de Clothilde Lasserre, reflet de son univers coloré et vivant et dans sa peinture impressionniste contemporaine qui explore le thème de l’homme, à travers des portraits et des vues de foule.
Clothilde Lasserre peint l’humanité. Dans un jeu de couleurs et de lumières, elle fait vibrer la foule. Elle saisit les émotions et les mouvements des hommes et des femmes qui se rencontrent, qui dansent, qui rêvent. Un univers de couleurs envoûtant.
Clothilde Lasserre explore l’identité humaine à travers des toiles vibrantes. Ses Foules vous invitent à un voyage vertigineux entre le singulier et le pluriel, le visible et l’invisible. Un regard spirituel et conceptuel, qui vous fera voir autrement la relation à l'Autre et à soi.
Une réflexion sur la suspension et l'équilibre au sein des oeuvres fragiles, par essence, de Pauline Effantin, qui nous invitent à nous ancrer à la terre et à notre nature.
Textes et Toiles est née de la synergie entre la main qui écrit et celle qui peint. Le travail de l’une fait écho au travail de l'autre et l'on s'interroge : est-ce la toile qui a donné naissance au texte ou le texte qui a donné naissance à la toile ?
Irène est une artiste qui joue avec la matière, le relief, le contraste et le rythme. Elle varie les supports et les techniques. Elle dessine des formes qui reflètent les énergies qui l’animent. Elle suit son instinct, sa curiosité et sa liberté. Suivons l'invitation dans son paisible atelier.
Entre le Petit Pays de son enfance et le monde de ses voyages, Françoise Bertsch peint la terre, la roche, le feu, l’arbre. Son œuvre est une alchimie de couleurs, de formes, de rythmes, de contrastes. Elle exprime sa mémoire, son présent, sa violence, son apaisement, son combat et son amour.
Françoise perpétue la tradition du carnet de voyage, où elle note ses impressions graphiques et intimes du monde extérieur. Ses œuvres sont un passage entre le dedans et le dehors, un jeu de reflets, d’échos et de résonances.
L'artiste transforme ces supports rugueux en peintures, qui racontent l’histoire de la vie paysanne et l’écho de for intérieur. Signes, couleurs et matières, créent des contrastes entre le passé et le présent, la rugosité et le raffinement. Célébration de la trace, de la mémoire et de la lumière.
Elle se souvenait du petit pays, où elle avait grandi entre les arbres, les prés et les chaumes. Elle se souvenait du grand fleuve, qui scintillait au loin. Elle se souvenait de sa flamme intérieure, qui l'avait poussée à peindre la vie avec ses couleurs et ses formes.
Françoise peint la vie sans projet, sans distance, en “mangeant les arbres”. Elle renouvelle ses sensations, partage ses paysages sans paroles et exprime sa liberté, sa mémoire et son inconscient dans des œuvres qui défient les normes et les conventions.
Pierre met en lumière la richesse et la diversité de l'œuvre, qui relie le dehors et le dedans, la nature et la culture, le réel et l’imaginaire, par un ballet de signes, d’éclats, d’ombres, d’épaisseurs et de légèretés.
Michel Diaz nous fait partager sa vision poétique de la peinture, un art qui se joue des mots et du silence, de la lumière et de l’obscurité, du sens et du mystère. Il nous guide vers les oeuvres d’Alain Plouvier qui cherche sa vérité dans l’exploration de ses confins.
Véronique Fièvre, artiste contemplative, trouve son inspiration dans la nature et les forêts qui la fascinent. Son pinceau crée des tableaux poétiques où le réel se mêle au rêve. Entre mystère bienveillant et paysages intimes elle révèle avec modestie les secrets de l’âme.
« Le discours sur une oeuvre n’est pas un simple accompagnement, destiné à aider à sa perfection et à son appréciation, mais une étape dans la production de l’oeuvre, son sens et sa valeur. » P. Bourdieu
Michel Lacroix, céramiste magicien, donne vie à des merveilles en grès. Ses créatures nous enchantent avec leurs histoires drôles et touchantes, pleines de couleurs, de vie et de textures.
Déborah Calfond Bettan et Zoé Besmond de Senneville sont deux artistes qui se sont rencontrées par hasard, lors d’une séance de modèles vivants. Elles ont décidé de collaborer ensemble, pour créer des œuvres poétiques, où les couleurs de Déborah se mêlent aux mots de Zoé.
Déborah parle des inspirations et de ce qui la prend au co(eu)r(ps) : à la fois une compréhension intime de soi-même et une exploration de la féminité.
Au-delà des tracés de corps, le regard proposé - posé sur le travail de dessin de nu de Philippe.
Le regard de Frédéric de Lachèze, auteur, invite à suivre les lignes mélangées d'Alexandra, les couleurs tordues et visqueuses d'une réalité presque palpable.
Christian Noorbergen, critique d'art, enseignant de philosophie et d'histoire de l’art, nous plonge dans la peinture magmatique d'Alexandra par son regard qui suit le geste de l'artiste.
D'un morceau de bois flottant rencontré au bord d'une plage de Tunisie, Pauline découvre l'expression de l'équilibre, l'harmonie et la poésie qui l'unie à la nature.
Pauline Effantin livre son univers lors d'un entretien. L'atelier, accueillant, où l'on voudrait passer quelques heures tant on s'y sent bien. On y découvre ses mobiles, du plus petit au plus grand, qui tous, demandent une étude d'équilibre qui ne se fait pas au hasard.
Extraits choisis de textes d'amis d'amirateurs et fragments de carnets où Alain note et répertorie, tel un anthropologue, les signes du temps.
Yves propose une lecture du travail d'Alain Plouvier, notamment son rapport au temps quasi-méditatif. Ces tableaux sont une invitation à la contemplation du monde, une suspension de notre frénésie occidentale.
L'oeuvre d'Alain est éprise des cultures lointaines. Entre érotisme, ésotérisme et exotisme, il nous invite à un rapprochement avec l'ailleurs, comme une nécessité.
David livre son impression sur son thème fétiche, les livres. Et Diane Thomas nous offre une vision sur son travail romancé, fantastique et presque cinématographique.
Maša Vlaović, théoricien et historien de l'art contemporain, décrit le travail de Lena. Une relation complexe avec la Nature, et une pratique artistique aux formes expressives qui donnent de la joie.
Melanie Fürst effleure avec pertinence la sensibilité du travail artistique de Lena.
Au détour de la Galerie Thoma de Starnberg, Stefan Boes intègre le travail contemporain de Lena dans la continuité de la tradition artistique : l'interprétation du paysage.
David Gista oscille entre l'Amérique et l'Europe. Entre la modernité et la nostalgie. Entre l'héritage des peintres illustres et l'exploration de nouveaux supports.
Bernard revient sur une de ses nombreuses vies : celle du chercheur-trouveur. Créateur et ingénieur en dehors des cases, il trouve une forme archétypale presque par hasard qui va s'avérer aussi simple que riche.
Exposée à Vendôme, Agnès puise ici son inspiration d'un des poèmes de Charles Baudelaire intitulé Correspondances et tiré du recueil Les Fleurs du mal.
Sensible aux éléments du jardin qu'elle cultive depuis 30 ans, Agnès lie le (sur)naturel, vivants et morts, avec la chaux, le bitume et le bois gravé.
Agnès dédie, à ses chères Caraïbes qui sentent le rhum et le Cresyl, quelques mots ancrés dans ses gènes.
Dominique est un conteur d’histoires sur papier, sur les murs ou sur les tables. Il nous invite dans son univers circassien, poétique, rêveur ou cartoonesque — à l’image de cet homme, facétieux et humble.
Le peintre Philippe Berthommier nous invite à découvrir l'art d'Agnès His au fil de sa plume et au coeur de sa sensibilité.
Dominique Spiessert est un artiste prolifique, protéiforme, sa ligne glisse, divague, se place et navigue vers le centre, la boucle, le point, l’étoile.
Lionel Tonda développe une recherche de l'incertitude, de la légèreté, de l'équilibre fragile, par son travail du métal - pourtant solide.
Philippe Berthommier nous raconte son choix de s'exprimer par la peinture, un médium en continuité, en rupture, en filiation...
Philippe Berthommier aimerait que l'art retrouve sa place dans notre société, en gardant cette part de magie que nous semblons perdre.
Philippe Berthommier propose un dialogue par sa peinture, en cherchant le langage le plus sensible, le plus "vrai".
Philippe Berthommier prend position face à l'art canonisé "contemporain" actuel. Il recherche l'essence de ce qui fait l'humain.
Muni d’outils ancestraux et accompagné par quelques puissantes machines, Lionel Tonda sculpte le métal. Pour ce ferronnier d’art, la création est un terrain de jeux infini où imaginaire et liberté sont intimement liés.
La céramiste plasticienne Agnès His révèle son terroir d’adoption, en Touraine, où elle poursuit sa relation avec l’argile.